Portrait de Mattew D. Watson: préposé aux bénéficiaires à l’Hôpital régional de Saint-Jérôme
Que deviennent nos diplômés? Voici l’histoire de Mattew D. Watson, préposé aux bénéficiaires
Après 11 ans comme directeur des ventes, Mattew décide de s’inscrire au DEP en Assistance à la personne en établissement et à domicile. Il travaille depuis mai 2021 comme préposé aux bénéficiaires de 4 h. à minuit à l’urgence de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme du CISSS des Laurentides.
« Lors de ma première journée de formation au département de choc/trauma, j’ai fait 45 minutes de massage cardiaque à un patient en détresse respiratoire! J’ai tout de suite aimé ce département! Chaque jour est différent : je peux installer un moniteur de saturation ou un moniteur à signes vitaux, aider le médecin à faire des réductions fermées, je peux intervenir auprès de patients agités ou en crise. Ça va très vite, disons que le niveau d’adrénaline est très élevé! Je me sens comme un super héros! »
Mattew fait partie de la douzaine de préposés aux bénéficiaires qui travaillent sur le même quart à l’urgence. « C’est un travail d’équipe avant tout. Il y a une belle dynamique entre nous. Quand on vit des situations difficiles, on les vit ensemble, le stress est dispersé. Il faut être autonome, avoir de l’initiative, avoir confiance en soi et être capable de gérer les priorités ».
Les tâches sont variées pour un préposé aux bénéficiaires. « Quand j’arrive à 16h, je dois m’assurer que les infirmier.es ont tout le matériel nécessaire dans leur chariot, je vais me présenter aux nouveaux patients. J’ai beaucoup de transferts et de levées à faire pour les repas. Ensuite, je fais face aux diverses situations qui se présentent en donnant le meilleur de moi-même! »
Les préposés aux bénéficiaires ont la chance d’être près des patients, à l’urgence comme dans les autres départements. Mattew aime cette proximité: « Je surprends avec mes uniformes colorés, mais ce sont plutôt les gestes simples comme un sourire, une bonne parole, une bonne écoute qui font toute la différence. Quand je termine, je suis content d’avoir aidé plusieurs personnes, j’ai le sentiment du devoir accompli ».
Pour un PAB, il est essentiel d’avoir une bonne forme physique pour être efficace et éviter les blessures. « Je fais de la course à pied pour développer mon endurance cardio-respiratoire. À minuit, quand je termine, je vais au gym jusqu’à 2 h du matin afin d’évacuer le trop-plein d’adrénaline et j’entraine mon dos, car c’est mon outil de travail le plus important. À l’urgence, on travaille dans les corridors, les chambres sont petites, les actions souvent rapides. Faut utiliser les bonnes techniques; il faut prendre le temps tout en étant rapide! »
« J’exerce un métier qui est important et que j’adore! Je me sens utile et apprécié. Quand je serai vieux, j’aurai la satisfaction d’avoir accompli quelque chose. Avoir su, j’aurais fait ça bien avant! »
Pour en savoir plus sur le DEP Assistance à la personne en établissement et à domicile (APED)